Un monde meilleur pour les entrepreneuses ivoiriennes : l’histoire de Marina

Un monde meilleur pour les entrepreneuses ivoiriennes : l’histoire de Marina

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Marina fait la couverture de notre rapport d’impact 2022. Elle est cliente de Fin'Elle, partenaire d’Oikocredit.

En Côte d’Ivoire, les femmes subissent des niveaux de discrimination extrêmement élevés et doivent en permanence affronter les inégalités de traitement en matière d’accès à l’éducation, aux soins médicaux, à l’emploi ou à l’inclusion financière.

De ce fait, les entrepreneuses du pays doivent relever de nombreux défis et franchir toutes sortes d’obstacles pour assurer la survie de leur entreprise.

Mais l’entrepreneuriat n’est pas qu’une histoire de création d’entreprise, c’est aussi le moyen pour l’entrepreneuse de faire s’exprimer ses compétences personnelles et poursuivre ses rêves. Il permet aussi aux personnes à faibles revenus de se donner des chances de vivre dans le respect et la dignité. Telle est la vision d’Oikocredit.

Le parcours de Marina

À 20 ans, Marina Ananou prend une décision courageuse : créer son commerce de sacs, chaussures et vêtements à Abidjan, en Côte d’Ivoire.

Pendant des années, grâce à son esprit d’entreprise, elle a su faire évoluer son magasin. Bien que l’activité de Marina se maintenait, elle ambitionnait de la développer davantage. Son souhait : sortir du cadre de la vente de produits basiques et proposer des articles plus luxueux et de meilleure qualité qui pourraient à terme augmenter ses revenus.

Il y a 13 ans, elle s’installa dans une boutique plus petite pour pouvoir augmenter la qualité de ses produits. Le nom de sa nouvelle boutique : Vision N Vogue.

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Mais pour sa nouvelle boutique, Marina avait besoin d’un soutien financier pour acheter plus de stock. Grâce à Cofina (leader de la mésofinance en Afrique), elle put emprunter l’argent qui lui était nécessaire pour faire prospérer son activité.

Les produits de mésofinance s’adressent aux petites et moyennes entreprises (PME) qui ont besoin de prêts mais qui sont considérées comme trop petites pour les banques commerciales et trop grandes pour les institutions de microfinance (IMF).

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Cofina créa Fin'Elle pour les entrepreneuses

Pour aider à lutter contre la discrimination et les obstacles auxquels sont confrontées les entrepreneuses en Côte d’Ivoire, le Groupe Cofina créa Fin'Elle en 2018.

La filiale se concentre sur l’autonomisation des entrepreneuses par le biais de prêts de microfinance et de mésofinance aux PME détenues par des femmes.

Constatant une baisse des résultats de Fin'Elle à avoir un impact social et à autonomiser les femmes, Oikocredit s’associa à l’IMF en 2021 et lui accorda un prêt de 2,3 millions d’euros destinés à lui permettre d’atteindre 10 000 foyers en Côte d’Ivoire.

Le rêve de Marina s’est réalisé

Cliente de Fin'Elle depuis sa création à Abidjan, Marina est, à 43 ans, à la tête d’une entreprise prospère dans laquelle son mari et ses enfants peuvent également travailler.

Grâce à son entreprise, ses enfants ont également pu fréquenter une école internationale. « J’ai appris l’anglais avec mes enfants », précise Marina.

Actuellement, elle est engagée sur un prêt de 25 millions de francs CFA (38.000 €) et déclare : « Mon entreprise s’est développée et cela a été une bonne expérience. Fin'Elle m’a aidée à grandir et à réaliser mon rêve. Le magasin est à moi et j’ai deux employés. Ma prochaine étape est d’acheter ma propre maison. »

Vous pouvez lire d’autres histoires comme celle de Marina dans le rapport d’impact 2022 (télécharger).

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